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  • Photo du rédacteurPeak your Dream

CANIGOU / 2018 - 2021

En début d’année 2018, pour entretenir notre forme et continuer d’emmagasiner de l’expérience avec comme objectif l’ascension du Kilimandjaro en juin 2018, nous décidons, avec notre compère Henri, de rejoindre Gaëtan dans sa région perpignanaise. Une invitation à « nous frotter » au Pic du Canigou (2784 m), le plus haut sommet oriental de la chaîne des Pyrénées dont la situation géographique offre une vue sur la plaine du Roussillon et permet même, par temps clair, d’apercevoir Barcelone.


Le vendredi 23 février, après des retrouvailles autour d’une bonne table, nous nous couchons avec un réveil le samedi matin réglé aux aurores : 3H. Après 1h de route, nous rejoignons notre point de rendez vous qui se situe au dessous du col de Millères à une altitude de 846 mètres. La neige abondante ne nous permet pas d’atteindre en voiture le parking situé au col. Le départ est donné à 5H du matin et le programme de la journée est ambitieux en cette période hivernale.


Sur la piste forestière de Balatg, les premières foulées sont difficiles : il fait froid et la pente est assez raide. La nuit noire n’est pas propice aux échanges et Gaëtan propose un rythme soutenu. A la pointe du jour, notre progression est palpable. Nos efforts ont payés et nous sommes dans le tempo.

Mais rapidement, nous rencontrons la neige et la machine se dérègle : nous perdons la trace et la marche en raquette n’est pas efficace. Nous gaspillons énormément d’énergie pour une faible progression. Vers midi, la troupe se pose au refuge des Cortalets à 2 158 mètre d’altitude et tente de retrouver des forces. Les regards dans le vide, nous manquons de lucidité et de solidarité. Chacun récupère de son côté et « l’effet groupe » (énergie positive et stimulante) n’aura pas lieu…

Malgré tout, nous repartons par le GR10 et dès les premières foulées, le groupe s’étire. Sachant que ce n’est pas souhaitable, nous redoublons d’encouragements pour nos deux amis qui tour à tour, « payent » les efforts soutenus de la matinée. Vers 15h, et à environ 200 m de D+ du sommet, l’avancée du groupe n’est plus homogène. L’après-midi est déjà bien avancée et les conditions météo se dégradent : la raison nous impose de rebrousser chemin avant d’avoir atteint le sommet.

Afin d’éviter de repasser de nuit par la piste de Balatg et ses forêts enneigées du matin, nous décidons de rejoindre le point de départ par le sentier GR10 qui passe par le col de Ségalès ; En choisissant de passer par se sentier de nuit, nous nous assurons d’arriver au lieu de rendez vous sans nous perdre mais nous devons accepter de faire beaucoup plus de kilomètres (environ 7 kms).


Après une interminable marche en descente jusqu’à 20H, nous retrouvons les familles et profitons d’un diner chez Gaëtan, très apprécié mais bref, car les organismes étaient bien fatiguées après cette rude journée dont le bilan est de :

 

Plus de 35 Kms,

14h30 de marche,

1 890 mètres de dénivelé positif,

1 912 mètres de dénivelé négatif.

 

Le dimanche, nous savourons la vue sur le mont Canigou et nous promettant de revenir ...forts des acquis de cet apprentissage lors de ce week-end pyrénéen.



Un nouveau week-end dans le massif du Canigou


Après de longs mois d’inactivité durant ces périodes de confinement, nous décidons de nous « remettre en route » par le défi du Mont Canigou. Non pas une revanche (demi-tour à 200 mètres du sommet en février 2018) mais bien l’envie de conquérir les 2784 m cette fois-ci …

Rendez-vous chez notre compère Gaëtan le samedi 8 mai, avec un itinéraire un peu différent de lors de notre première tentative : nous prenons la route en début d’après-midi et direction le refuge des Cortalets. En effet, l’approche de ce refuge représente une marche conséquente et nous projetons de passer une nuit au refuge pour terminer l’ascension au petit matin le lendemain.

Quel PLAISIR de retrouver les plaisirs de la montagne : la liberté, le grand air, des panoramas éblouissants, les efforts de la marche … toutes ces sensations nous avaient tellement manqué !!

« Nous sommes heureux » …

Nous arrivons tranquillement au refuge en début de soirée et comprenons tout de suite que nous ne serons pas les seuls. En effet, 2 groupes (1 de six montpelliérains et 1 de dix perpignanais) sont justes montés pour « faire la fête » …

Vous comprendrez aisément qu’à l’heure du coucher, nous ne sommes pas nombreux à aller au lit et à l’heure du lever (4H15) , nous serons toujours aussi peu nombreux et ce sera les mêmes !

Avec une nuit peu reposante et extrêmement courte en sommeil, nous attaquons l’ascension confiants en notre matériel et notre forme. Rapidement, nous rencontrons la neige et prenons la décidons de chausser les crampons. Surprise 20 minutes après, la neige a disparu et nous pouvons donc retirer les crampons.

La montée est bien rythmée et nous arrivons vers 6H45 au pied du sommet, nous prenons la décision de suivre l’arête pour atteindre les 2784 m. Nous posons sac et bâtons. Cette dernière partie, un peu plus technique, nous offre un panorama époustouflant et un effort intéressant.

Vers 7H15, nous atteignons le sommet et profitons pleinement de la vue dégagée.

Après notre pause boissons et ravitaillement, nous commençons la descente la fierté du devoir accompli. Les échanges vont bon train et nous regagnons le refuge vers 9H00. Nos colocataires d’un soir profitent encore de leur nuit … Une petite pause déjeuner avec boisson chaude et nous reprenons le chemin du retour pour déguster une délicieuse paëlla chez Gaëtan.

Nous avons retrouvé des bonnes sensations, atteint notre objectif et encore acquis de l’expérience .. un week-end tout positif …


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